creation site internet siteweb logiciel creation site quartier enfance



La société
quartier enfance
Accueil famille Derasse
Produits
La société
Services
Contact
famille Derasse

Il était une fois .. Pierre-Juste et Amélie

La généalogie de la famille Derasse

    Pierre-Juste de Rasse est né à tournai le 14 octobre 1798.   Il aurait 214 ans.  Ses parents étaient installés au quartier  Saint Nicaise à Tournai. 

(la rue roc st nicaise est une rue parallèle au boulevard des frères Rimbaut à tournai. 


    Il était l’aîné d’une famille de 11 enfants dont 5 moururent avant d’avoir atteint l’âge de 20 ans.  Il était laboureur c’est-à-dire qu’il possédait un attelage composé d’une charrue et d’une paire de bœufs.  Laboureur comme ses ancêtres l’étaient probablement depuis le XVI ème siècle. 


    Notre ancêtre a connu l’Empire Napoléonien et le royaume des Pays-Bas de 1815 à 1830.   Sa famille ne devait pas apprécier le régime orangiste puisqu’ils pariticipèrent activement à la Révolution de 1830 et contribuèrent en quelque sorte,   à la naissance de la Belgique. 


    Alors qu’il avait 32 ans, Pierre-Juste épousa Amélie Rouzé de Sailly lez Lannoy (un village français situé à 15 km de Tournai).  Se sont-ils connus lors d’une ducasse, foire , d’un bal ?

L’oncle de Pierre-Juste avait épousé en secondes noces Caroline Rouzé de Sailly lez lannoy.   Cette alliance a probablement permis à Pierre-Juste de rencontrer Amélie qui allait devenir son épouse. 


    Amélie et Pierre-Juste s’installèrent à la ferme de la Motte Baraffe de Willemeau.  Ferme qui tire son nom de la famille qui en fut propriétaire avant eux : François de la Motte Baraffe.  Le donjon date du XIV ème siècle.  Ce bâtiment de ferme est revenu dans la famille car Antoine Dewaele a épousé Françoise De Keyser,  arrière arrière petite fille de Pierre-Juste.


    Pierre Juste et son épouse eurent 9 enfants dont 2 décédèrent en bas âge.  Entre

le premier enfant « Honoré » et le petit dernier « Gaspard », 17 ans se sont écoulés.

Les 9  enfants sont nés à la ferme de la Motte Baraffe.


- Honoré mourut à l’âge de 2 ans.


- Jean-Baptiste épousa Védastine Houzé de Willemeau .

                                                

                                                 Ils s’intallèrent à Rumes, à la ferme des dominicains.   Il fut cultivateur et

                                                 bourgmestre de Rumes durant 54 ans.  Jean-Baptiste et Védastine eurent une fille

                                                 Amélie qui épousa Charles Deffontaines (qui était natif de Bouvines en France)

                                                 62 descendants dont 43 vivants. La ferme des Dominicains est occupée depuis                                                  quelques années par Olivier Sol, arrière-arrière-arrière petit-fils de Pierre-Juste

                                                 de Rasse.




- Justine La seule fille de la famille « la Demoiselle du fermier » dont on peut lire dans un article

de la presse de l’époque qu’il s’agissait d’une charmante personne, aussi gracieuse

que polie.  Justine épousa Jules Allard qui était huissier auprès du tribunal de Tournai. 

Ils étaient domicilés place du Parc,   l’actuelle place reine Astrid. 

Il eurent 4 enfants dont ne subsistent que des descendants de Jeanne qui épousa

Georges Wallays. 

48 descendants dont 29 bien vivants.


- Charles fut conservateur des hypothèques et  Inspecteur de l’enregistrement et des

domaines à Thuin, Lièce et  Arlon.  Il épousa Marie Delmarle de Mons.  Ils eurent 2 enfants Oda et Edouard

Chez Oda, les 2 filles, Lucie et Jenny, en épousant respectivement chevalier Louis de Laminne et Ecuyer Edgard Lippens, entrèrent dans la noblesse.

Chez Edouard, nous ne parvenons pas à retrouver la trace de la famille Venqueleir .

Chez Charles 75 descendants dont 54 vivants, disséminés un peu partout en Belgique : Gand, Liege, Bruxelles,

Uccle.


- Lucien épousa Joséphine Houzé de Willemeau ; Joséphine était la sœur de

Védastine.  Il s’installèrent à Froidmont, là où sont installés Bernard & Pascale Schotte.

Cultivateur, bourgmestre de Froidmont de  de 1887 à 1889.  Lucien et Joséphine

eurent 7 enfants dont 2 décédèrent en bas-âge.  

La branche de Lucien représente néanmoins 63% de la famille.

Chez Lucien, 429 descendants dont 350 vivants


- Prosper avait 1 an lorsqu’il décéda.


- Honoré était médecin militaire (au 4ème régiment des lanciers)


                                                   Il épousa Elmyr Belière.  Ils étaient domiciliés rue des augustins à Tournai, puis

                                                   rue des maux.  Ils eurent un fils Emile qui fut bourgmestre de Tournai de 1940 à

                                                  1956.

 

                                                   Chez Honoré, 14 descendants dont 9 vivants





- Alphonse épousa Maria Cachoire.

Cultivateur également, installé à la ferme du Faubourg, chaussée de Willemeau à côté

du cimetière du sud.  Ils eurent 2 enfants : Alphonse & Elmyre.

La ferme est toujours occupée par des descendants : Gérard et Antoinette De Keyser

-Derasse ainsi qu'Etienne et Andrée De Keyser-Soris. 

Chez Alphonse 25 descendant dont 20 vivants (10 à tournai et 10 à Bruxelles)


- Gaspard (prénom usuel : Louis) épousa Marie Defontaine (prénom usuel : Palmyre)

                                                   

                                                      Il fut cultivateur à la ferme de Florent à Taintignies.  Ils eurent 9 enfants.  

                                                    Cette ferme est toujours dans la famille, occupée par Lucie Derasse-

                                                    Depelchin et son fils Marc. 

                                                    Gaspar et Marie eurent 9 enfants. 

                                                    Chez Gaspar : 222 descendants dont 177 vivants





Nombre total de descendants de Pierre-Juste : 875

Dont 695 vivants.

Nous étions 305 cousins et cousines, descendants de Pierre-Juste de Rasse et Amélie Rouzé à être présents lors du grand rassemblement familial de ce 30 septembre 2007 ; soit 44 %  du nombre de descendants toujours vivants.

Belle performance et quelle satisfaction !


  

Par Henri Briet,

Vous avez peut-être fait l’acquisition de la cinquième édition du livre de famille. On se souvient qu’à la première cousinade en 1982, il n’existait pas encore de répertoire des descendants de Pierre Juste Joseph Derasse. L’exemplaire de 2007 réserve près de 70 pages à l’inventaire mis à jour. Il compte maintenant près de 900 personnes. C’est énorme, mais il présente des lacunes : il est des branches pour lesquelles, malgré nos efforts, nous ne recevons pas ou plus d’informations. Ne désespérons pas…


Si nous consultions les pages que le comte du Chastel de la Howardries-Neuvireuil consacre aux Derasse, nous verrions pourtant que les descendants de Pierre Juste n’occupent qu’un peu plus d’une page sur septante-quatre ! Comment expliquer cela ? C’est que cet ouvrage a été clôturé en 1887, c’est-à-dire encore du vivant de notre ancêtre commun. Il ne pouvait donc  citer que les enfants et petits-enfants. D’autre part, l’auteur s’est limité à la descendance des garçons, ce qui réduit fortement les effectifs. Le travail que nous vous proposons, malgré son ampleur, est donc loin de recouvrir la totalité des Derasse. En s’arrêtant à la date citée plus haut, l’ouvrage de du Chastel compte près de 2 000 personnes.


Si on met à part quelques crayons généalogiques (c’est-à-dire quelques esquisses incomplètes), on peut affirmer que la première généalogie véritable de la famille Derasse sera l’œuvre d’Henri Vandenbroeck. Il est né à Tournai le 25 novembre 1827. Dès   1843, il devint archiviste communal adjoint de la ville de Tournai et chef de bureau de la population de la ville. Il était sous les ordres de Frédéric Hennebert (né le 25-03-1800 dans l’Oise) qui était également Conservateur des archives des anciens Etats du Tournaisis. La double charge d’Hennebert et aussi la faiblesse du traitement qui lui était dévolu eurent pour conséquence son incapacité à mener à bien sa charge. Il négligea les archives de l’Etat et se contenta de s’occuper de celles de la Ville. A son décès  le 26-11-1857, Barthélémy Du Mortier, membre de la Chambre des Représentants, et Alphonse de Rasse, bourgmestre de Tournai, proposèrent la candidature d’Henri Vandenbroeck.


Mais celui-ci se trouvera dans la même situation que son prédécesseur, c’est-à-dire qu’il ne disposait pas du temps nécessaire pour accomplir les deux tâches, d’autant qu’il était en même temps le secrétaire du bourgmestre Alphonse de Rasse. A cela s’ajoutait que  des ennuis de santé le freinèrent et qu’il mourut le 17-04-1879. Mais avant cette mort précoce, il avait pris le temps de commencer les « Notices historiques et généalogiques sur quelques familles du Tournaisis » (Bruxelles, imprimerie de A. Mertens et fils, 22, rue de l’Escalier,  1868). Ce livre mentionne qu’il était également membre de la Commission provinciale de statistique du Hainaut, membre de la Société historique et littéraire de Tournai et membre du Cercle archéologique de Mons.

Dans l’introduction de 18 pages qui précède la généalogie systématique au départ du couple Josse de Rasse et Elaine Maillet, il déclare nettement ses intentions : dresser la généalogie authentique des barons Jules et Alphonse de Rasse de Tournai en une vingtaine de pages d’un format fort petit. Son but est bien de rendre service au bourgmestre : il se cantonne donc dans un travail sélectif en recherchant dans l’ascendance du baron de Rasse tous les gens importants qui ont pignon sur rue. A priori, étant archiviste de la Ville de Tournai et des archives de l’Etat à Tournai, il était bien placé pour assumer sa tâche. Mais il faut dire qu’au début du XIXe siècle, les archivistes ne devaient guère recevoir de formation et devaient se débrouiller. Il n’en reste pas moins qu’il fut le premier à entreprendre la généalogie des Derasse.


La seconde étude généalogique  de la famille date de 1879 et peut être trouvée dans  « L’Annuaire de la noblesse de Belgique » du baron Isidore de Stein d’Altenstein. L’auteur connaissait le travail d’Henri Vandenbroeck. Il arrête ses recherches en 1875. Comme on le devine à la simple lecture du titre, l’auteur ne s’intéresse qu’aux branches nobles de la famille Derasse. Sa contribution généalogique couvre 29 pages de petit format et seuls deux membres de la descendance de Pierre Juste trouvent grâce à ses yeux : Charles de Rasse qui était alors vérificateur de l’enregistrement à Thuin et Honoré de Rasse, médecin militaire. Pierre Juste n’y est pas mentionné ni non plus ses ancêtres du XVIIIe siècle.

 

L’ouvrage essentiel est comme on le sait celui du comte Paul Armand du Chastel de la Howardries-Neuvireuil, Les « Notices généalogiques tournaisiennes dressées sur titres », Librairie-Edition Vasseur-Delmée, 3, Grand-Place, Tournai, 1887. L’ouvrage compte trois volumes et la généalogie de la famille Derasse figure dans le dernier. Il s’agit ici d’un auteur qui devait disposer de plus de temps que ses prédécesseurs, qui s’était fait la main depuis pas mal d’années avant de publier le dernier volume qui traite notamment des Derasse. Le comte du Chastel tente d’établir un travail complet : il n’opère donc pas de sélection suivant des critères subjectifs. Il traite des Derasse dans tous leurs états : si la plupart des premiers descendants de Pierre Juste étaient des agriculteurs, les autres Derasse étaient des menuisiers, des tonneliers, des journaliers, des cheminots, des bateliers, des chaufourniers … Il mentionne aussi une branche bâtarde, ce que n’auraient pas fait ses prédécesseurs. Le travail commence par la mention dans l’ordre chronologique des Derasse dont le nom apparaît dans des actes divers, sans qu’il soit possible d’établir une filiation sûre. Cette introduction va du XIIIe au XVe siècle. On y relève aussi un crayon généalogique tiré des « Mémoires généalogiques » de Dom Lepez pour la fin du XIVe. Toutes les graphies qui donneront Derasse sont évidemment retenues. Comme Vandenbroeck, du Chastel commence une généalogie continue à partir de Josse de Rasse et Elaine Maillet au XVIe siècle.


Même si une vérification méthodique laisse apparaître quelques erreurs et surtout des lacunes, on ne peut que se féliciter de l’existence de cette recherche monumentale de du Chastel. En effet, parmi toutes les familles inventoriées, les Derasse occupent une place de choix. Et si l’on veut bien se souvenir que maintes archives ont été détruites pendant la guerre, on ne peut que rendre hommage à  ces généalogistes du XIXe siècle, quels que soient les défauts, les erreurs ou les lacunes de leur entreprise.          

 

(Les Archives de l’Etat à Tournai au XIXe siècle (1834-1895), Robert Wellens, Mémoires de la Société Royale d’Histoire et d’Archéologie de Tournai, tome V, 1986).

www.famillederasse.net

+

+

+

..

+

Il était une fois .. Pierre-Juste et Amélie

La généalogie de la famille Derasse

La toute première réunion de famille

La toute première réunion de famille

Par Eric Derasse,           


            L’histoire commença en 1980, à l’occasion du mariage de Martine Derasse, fille de Marcel Derasse.   Tante Suzanne (Chavalle-Derasse) rencontre André Derasse,  le cousin qui habite Ottignies, fils de Lucien Derasse.  Tante Suzanne est  heureuse de le revoir après plus de 15 ans et émet le souhait de rassembler un jour la grande famille Derasse.  André, dès son retour à Ottignies, en discute avec une cousine, Marie-Louise Derasse (épouse Briet),  ayant habité Ottignies de 1952 à1965 et demeurant depuis à Bousval.  Elle  en parle à son fils aîné Henri, alors âgé de 40 ans. Henri Briet,  fasciné de généalogie, écrit à Tante Suzanne et l’encourage dans cette démarche et l’Aventure commence. 


            Je me souviens de ce premier rassemblement familial début octobre 1982 au « Prieuré » à Blandain chez « Cousine Georgina Coupé » (descendante de Lucien), comme la nommait Tante Suzanne .  Lors de ce premier grand rassemblement familial, nous atteignions déjà les 260 personnes.  Quelle euphorie !    Me reviennent également à l’esprit ces attroupements autour du piano, de cette chaleur familiale incroyable.   De ce succès est née,  dans l’esprit de Tante Suzanne,   l’idée de reconduire cette fête… tous les 5ans. 


            A l’époque, j’avais 22 ans et mon enthousiasme pour ce type de rassemblement était déjà grand.  Comment était-ce possible de réunir des gens qui ne savaient pas tous, se cotoyant,   qu’ils étaient cousins. Ah bon ?  Ca alors ? Certains s’étaient bien rencontrés dans d’autres circonstances mais de là à oser prétendre connaître  le lien familial qui les unissait,  c’était une autre paire de manches.


            Lors de ce premier rassemblement en 1982,  un premier arbre généalogique  de type « circulaire » fut présenté par Henri Briet ainsi que deux grands tableaux de 4 mètre sur un.   Le rang VI (6ème génération) affichait alors « 35 » jeunes.


            En septembre 1987, Henri Briet proposa le premier « Livre de famille ».   En admiration face au  travail accompli, les cousins et cousines commençaient à enfin comprendre leur Histoire, comme rassurés et réjouis de savoir d’où ils venaient ;  et, par la même occasion,  d’où venaient les « autres ». 

+ L'hitoire généalogique de la famille Derasse par Daniel Derasse

+ Le quartier de l'enfance de Pierre-Juste